Entreprises, associations, startups, personnalités publiques… Ils étaient nombreux à répondre présent à la 3e édition du Future of Work & Inclusive Summit, le grand rendez-vous annuel de Kokoroe, introduit cette année par la ministre de l’Égalité, Isabelle Rome.

Le 20 avril, Kokoroe donnait le coup d’envoi de sa 3e édition du Future of Work & Inclusive Summit. Pour l’occasion, la fondation Lafayette Anticipation a été privatisée afin d’accueillir startups, associations et grands groupes engagés. Les festivités ont débuté par la prise de parole introductive d’Isabelle Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. 

Le lancement du glossaire inclusion inter-entreprises

Celle-ci enjoint à s’engager dans la bataille de l’inclusion : « Sans lutte contre les stéréotypes, il y aura toujours des inégalités. » À l’issue de cette belle allocution, les fondatrices de Kokoroe annoncent le lancement d’une initiative concrète : la création du Glossaire inter-entreprises. Conçu avec un collectif de VP Inclusion engagés issus des rangs des entreprises telles que Thales, L’Oréal, Vinci, KPMG, BPCE, Publicis, Renault, Worldline et Kering, ce glossaire a vocation à partager un référentiel commun autour de définitions clés relatives à 4 domaines : les mots de l’inclusion, le handicap, les origines et l’ethnicité, et l’identité sexuelle et le genre.

Sur scène, Margaret Johnston-Clarke, directrice internationale Diversité, Équité & Inclusion du Groupe L’Oréal, explique : « Il est essentiel de changer la sémantique. Les mots peuvent refléter les préjugés ou les remettre en question, rapprocher ou diviser. » Ce Glossaire pourra être partagé gratuitement par l’ensemble de l’écosystème corporate et startups afin de partager un corpus commun de définitions.

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Gagner la bataille des compétences

Dans la lignée, Fabrice Heyriès, directeur général de MGEN, insiste sur l’urgence de refondre les pratiques :  « Nous évoluons à une époque qui nécessite un nouveau leadership : un leadership inclusif, fondé sur de nouvelles postures. » Selon Fabrice, le leader inclusif est ainsi attentif aux risques de discriminations, conscient des stéréotypes à l’œuvre, il mise sur la richesse des différences pour stimuler ses équipes et les mener vers une vision commune.

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Pour Pierre Deheunynck, président de France Compétences, l’heure est à l’action : « Nous avons une responsabilité collective : celle de gagner ensemble la bataille des compétences et de créer une croissance inclusive pour les plus vulnérables. » Ancien directeur de Singa et à présent à la tête de l’association d’aide aux nouveaux arrivants J’accueille, David Robert confirme : « L’emploi est la première étape vers l’insertion. »

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La formation est un levier d’inclusion

Dans cet environnement, de nombreux changements sont à l’œuvre. Pour Rachael Dessane, VP Sanofi : « Nous sommes dans une nouvelle ère, une ère où les diplômes sont de plus en plus vite obsolètes, une ère où apprendre tout au long de sa vie est devenu crucial. » Dans ce nouveau paradigme, les compétences acquises à l’école ne sont plus celles qui nous conduiront à la retraite. 

Les ruptures profondes et l’accélération des cycles d’innovation conduisent les entreprises et les compétences à se reconfigurer. « La bataille des compétences sera le véritable enjeu de ces prochaines années et elle touchera chacun d’entre nous : collaborateurs, étudiants, entreprises… » complète Rachael. 

C’est donc tout un modèle à repenser pour favoriser l’intrapreneuriat, le test & learn, le droit à l’erreur, l’exploration. Observatrice avisée de l’écosystème RH, Anne Sherwood, VP Learning Thales, confirme le boom des compétences humaines : « Pour actionner ces leviers, il y a urgence à investir dans les soft skills, les compétences comportementales, relationnelles et cognitives… » Autant de compétences constitutives du profil idéal de collaborateur en capacité de s’adapter à des conditions de travail évolutives, d’appréhender et de faire face à la complexité des situations rencontrées.

‍Les personnalités engagées

À l’issue de ce tour d’horizon des enjeux learning, plusieurs personnalités issues du monde des arts ou du sport viennent prendre la parole et s’engager en faveur de l’inclusion et de l’éducation pour tous. D’abord sur scène : Olivier Rousteing, directeur artistique de la Maison Balmain. Personnalité hors norme du monde du luxe, le créateur met sa notoriété au service d’engagements forts, tels que la lutte contre le racisme et l’homophobie. Également récemment à l’origine du documentaire Netflix très remarqué sur l’adoption, Olivier Rousteing partage à l’occasion de cette édition un message d’ouverture et de tolérance…

Autre personnalité engagée, cette fois-ci issue de l’univers sportif : Tony Parker. Il a touché son 1er ballon de basket à l’âge de 3 ans et aujourd’hui, il est le seul français à avoir son étoile au Wall of Fame, le panthéon du basketball américain. Le sportif raconte son engagement en faveur de l’éducation et revient sur le lancement avec succès de sa Tony Parker Adéquat Academy.

Autre parcours inspirant : celui du chef étoilé Jean Imbert. Passionné de cuisine depuis son enfance, Jean devient le plus jeune élève de l’histoire de l’école Paul Bocuse, avant de lancer son 1er restaurant à 22 ans, L’Acajou. Passionné, le chef place son développement au cœur de son ascension. Rappelons-le, le monde des grands chefs internationaux est devenu un véritable mercato où la pression est énorme… Pour rester dans la course, ces derniers doivent constamment continuer à actualiser et à réinventer leur cuisine.  Toujours à l’affût de nouvelles tendances, il décroche sa 1re étoile au célèbre restaurant du Plaza Athénée. Il raconte sur scène ses convictions et le pouvoir de la passion !

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Rendez-vous à la prochaine édition ! 

La matinée s’achève sur la conclusion des fondatrices de Kokoroe et le souvenir d'un moment hors du temps… À l’heure de tourner cette page, rappelez-vous : si vous êtes issu du monde du learning ou de l’inclusion, vous avez la chance d’exercer un métier qui a du sens, qui fait du bien et qui fait grandir. C’est une chance, mais c’est aussi une responsabilité. Nous avons le pouvoir d’éveiller les consciences, de faciliter l’accès à la compétence et d'aider nos apprenants à se réinventer ! Saisissez-vous-en !

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !